Bien que la performance de PROSPERITA, comme celle de nombreuses autres caisses de pension, ait été négative l’année dernière, le Conseil de fondation a décidé de rémunérer les avoirs de vieillesse de 1,5 %.
Nous venons de vivre une année de hauts et de bas. Les restrictions liées à la pandémie ont certes été en grande partie levées, mais le Covid-19 n’a en revanche pas encore disparu. En février 2022, la Russie a envahi l’Ukraine, ce qui a entraîné des flux de réfugiés dans toute l’Europe et une énorme hausse des prix de l’énergie. En Suisse, la pénurie d’électricité est donc un sujet omniprésent. La hausse des prix de l’énergie, les difficultés d’approvisionnement au niveau mondial et une pénurie de main-d’œuvre qualifiée sans précédent ont fait grimper l’inflation de manière vertigineuse. Les banques centrales ont dû réagir en augmentant les taux d’intérêt, ce qui a, à son tour, exercé une forte pression sur les marchés des placements. C’est pourquoi l’année dernière a été la pire année boursière depuis la crise financière de 2008. Les placements de PROSPERITA ont également souffert : Ainsi, à la fin 2022, le résultat des placements était de - 9,3 %. Les réserves de fluctuation de valeur de la Fondation ont par conséquent fondu de 14 %. Le taux de couverture était donc de 103,5 % à la fin de l’année, alors qu’il était de 117,5 % fin 2021.
Suite à la performance annuelle négative, la valeur de l’ensemble du capital investi a diminué de 23 millions de francs, soit d’environ 3,6 %. Elle s’élevait encore à 620 millions de francs fin 2022.
Le taux de couverture initial en 2022 a été déterminant
En raison du taux de couverture initial élevé début 2022, le Conseil de fondation a décidé de rémunérer les avoirs de vieillesse obligatoires et surobligatoires à un taux de 1,5 % malgré la performance négative. Cela représente un demi pour cent de plus que le taux d’intérêt minimal prescrit par le Conseil fédéral.En raison du taux de couverture initial élevé début 2022, le Conseil de fondation a décidé de rémunérer les avoirs de vieillesse obligatoires et surobligatoires à un taux de 1,5 % malgré la performance négative. Cela représente un demi pour cent de plus que le taux d’intérêt minimal prescrit par le Conseil fédéral. La croissance de la Fondation est un point positif : PROSPERITA a également connu une croissance nette l’année dernière. Le nombre d’assurés a augmenté de plus de 500, passant de 4772 à 5300 personnes.